Don des bikers au CCAS
Dans le cadre de Phare West, toute l’équipe de Mécabike 22 (Plouha) s’est mobilisée autour d’Yvon Gautier, leur chef d’orchestre, pour proposer durant trois jours (16, 17 et 23 avril) des baptêmes de Harley Davidson. Et le résultat est là. 627 € exactement ont été remis samedi dernier au CCAS de la ville, représenté pour l’occasion par Catherine Belloncle, adjointe aux affaires sociales. « Un grand merci à eux pour ce don, certes, mais aussi pour leur disponibilité et leur gentillesse« .
Au-delà de Mécabike, Marianne Danguis, adjointe à la vie associative et organisatrice du rendez-vous, a tenu à remercier « les associations, les bénévoles et les commerçants investis dans la manifestation. Ainsi, bien entendu, que l’ensemble des personnes de Saint-Quay-Portrieux et au-delà, qui ont contribué à alimenter l’exposition par le prêt de plusieurs objets« .
Pour celles et ceux qui n’ont pu le lire, voici l’article de Ouest France consacré à Yvon Gautier (publié le samedi 16 avril) :
Enfourchez le rêve américain en Harley Davidson
Durant la semaine Phare west, Yvon Gautier, passionné de grosses cylindrées, propose des baptêmes en Harley. Pas de traversée de la Route 66 à la clé, mais de belles sensations. Portrait.
Yvon Gautier vit au quotidien un rêve nommé Harley Davidson. Dans son refuge, tout respire le rêve américain : l’atelier mécanique impeccable est tenu comme un bloc opératoire, où trônent les grosses cylindrées, astiquées, rutilantes, qui sentent le cuir et l’évasion.
Caressant sa barbe rousse apprivoisée en deux tresses, « qu’il faut protéger quand on a la tête dans la mécanique », Yvon raconte : « J’étais à bonne école, mon père était mécano moto. Depuis toujours, je fais de la mécanique et forcément je rêvais d’acquérir une Harley, un mythe ! J’ai arrêté de fumer pour m’offrir la première. »
La moto, son bébé
Maintenant Yvon Gautier a créé son entreprise, fidèle à l’idée de liberté, « ici ce n’est pas une concession, c’est une famille c’est la paroisse Mécabike22. » La messe est dite ! « Les gens viennent ici pour être bien servis et c’est basé sur la confiance. Dire aux gens qu’ils sont des clients c’est presque une insulte. » Yvon a l’accueil généreux et le regard serein. Il a, imprimé dans sa chair les tatouages, et dans sa tête flotte sereinement le goût de la liberté : un art de vivre Harley Davidson !
Yvon est, comme tout biker, « sensible au bruit du moteur, qui rappelle le battement de coeur du foetus. Quand on a ce type de moto, on fait rarement machine arrière. C’est idéal pour faire du tourisme, découvrir la nature et rêver. » Sa préférée c’est un modèle de 1998, sacoches et selle en cuir frangé (série limitée à 3 000), au compteur 120 000 km de bonheur pleinement vécu.
Mécabike 22 c’est « un repère de bikers, une grande famille de gens indépendants », dont Yvon en est le phare. « On aime se retrouver et parfois faire de belles actions. Les associations nous sollicitent pour des animations. Nous ne prenons aucune commission, l’argent va à l’organisateur, ou à la cause qu’il défend. »
Rétrolien depuis votre site.