Entretien annuel du Moulin Saint-Michel
Jeudi dernier, les bénévoles de l’Amicale des Moulin, Fontaines et Lavoirs ont retroussé les manches pour le nettoyage de fin de saison du Moulin Saint-Michel. Après les fiers services rendus tout au long de la saison estivale, notamment lors des visites hebdomadaires, l’heure était au démontage et à la vérification de l’ensemble de l’appareillage.
Guy, Armand, Bernard, Edmond et Fernand se sont ainsi appliqués à soulever la meule « active », ou « tournante », par opposition à la meule « fixe » ou « dormante » du dessous (voir schéma ci-dessous), pour la débarrasser des résidus de farine et autres petites impuretés. Pas une mince affaire lorsque l’on sait que cette pierre pèse à elle seule près d’une tonne… Un entretien minutieux qui a permis à l’un des emblèmes du patrimoine quinocéen de passer la saison 2014 sans encombre.
Le grain à moudre est versé dans la trémie (1) et s’écoule dans l’auget ou esclop (2) dont l’inclinaison est réglée par une corde fixée à un contrepoids appelée baille-blé (3). L’auget est prolongé par un manche (4) terminé par le cabalet parfois sculpté en tête de cheval. Ce manche est maintenu au contact du babillard (5), appelé aussi frayon, cornilhet, fuseau ou encore quenouille selon les régions et qui est mis en rotation avec la meule. Sa section n’étant pas ronde, l’auget reçoit de petites secousses horizontales associées au passage des arêtes du babillard, ce qui favorise l’écoulement du grain dans l’œillard (6). Le babillard fonctionne donc comme un vibreur : il s’agit d’un dispositif d’alimentation automatique. Le mouvement répété de l’ensemble génère un bruit régulier correspondant au « tic-tac » du moulin.
(Source : Wikipédia _ © Emmanuel Boutet)
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