Entretien du littoral : la Grève Noire
À l’automne 2017, les élus et les services techniques de la commune avaient procédé à un état des lieux du trait de côte quinocéen, du Port-es-Leu jusqu’à la grève de Fonteny.
Aménagement du point de vue face à l’île de la Comtesse, remplacement des rambardes métalliques par des barrières Delpierre sous le sémaphore, embellissement de l’espace du souvenir dédié à « ceux du Viking » face à la plage de la Comtesse… Une quarantaine de priorités avaient ainsi été listées tout au long du GR34. Le document avait été complété ensuite par les observations de Quinocéens recueillies lors d’une balade citoyenne (lire l’article ici).
Le maire, Thierry Simelière : « Indépendamment des interventions lourdes et structurelles, comme les confortements de falaise, en lien avec le rapport géologique du BRGM, ce diagnostic guide nos actions depuis lors. Il permet de nous projeter sur plusieurs années et de programmer les interventions en fonction des arbitrages budgétaires.
Malgré les aléas climatiques et ceux liés aux confinements, le plan de marche est respecté. 3 ans après, le taux de réalisation dépasse les 50%« .

2 000 heures de travail
Ces opérations confiées aux services techniques de la ville (on parle alors de travaux « en régie ») mêlent généralement esthétique et sécurité. C’est le cas plage de la Grève Noire où l’imposant mur de soutènement est en cours de réhabilitation.
Patrick Bellebon, responsable du Centre technique détaille : « Il faut au préalable dégarnir tous les joints. Ils sont ensuite repris avec un mortier mêlant sable gris et chaux, adapté aux conditions maritimes. Après la portion basse du mur en début d’année, l’équipe s’est attaquée à la partie supérieure début octobre. Sauf incident, l’opération sera achevée mi-décembre. C’est une intervention lourde. Au final, on devrait avoisiner les 2 000 heures de travail réparties entre 5 agents« .

En plus de cet investissement humain (évalué 54 000€ TTC, charges comprises), le budget des travaux comporte aussi la location de l’échafaudage à une entreprise agréée (montage, démontage, sécurisation et surveillance / 13 000 € TTC) et les matériaux (1 500 € TTC environ).
Dans le cadre de cette gestion patrimoniale des ouvrages de protection du littoral, le prochain chantier du même type est programmé pour le printemps, cette fois-ci face à la plage de la Comtesse.

Légende photo du haut, de g. à dr :
Marcel Quelen (adjoint chargé des travaux structurants), Claude Henry (conseiller délégué aux travaux de proximité), Patrick Bellebon (responsable du CTM), le maire Thierry Simelière.
Puis Bernard Guillaume, Yvon Houard et sur l’échafaudage, Jérôme Le Goallec et Frédéric Boulliou, tous chargés de la réalisation des travaux (manque Bruno Thépault sur la photo).