Hommage aux Harkis
En 1985, l’association de Bernard Coll, jeune pied-noir, lançait une campagne d’information et de sensibilisation à la mémoire des Harkis. Une action qui aboutit en 2001 à la création de la Journée Nationale «Hommage aux Harkis» du 25 septembre 2001 (pérennisée par le décret du 31 mars 2003).
Depuis cette date, les villes françaises célèbrent, au travers d’uen cérémonie, la mémoire de ces soldats morts pour la France. C’était bien sûr le cas à Saint-Quay-Portrieux jeudi dernier. Musique solennelle, discours, recueillement et présence des porte-drapeaux, ont souligné cette page cruelle de notre histoire.
Les harkis ont joué un rôle important comme auxiliaires des troupes françaises pendant la guerre d’Algérie de 1954 à 1962. Près de 100 000 d’entre eux, abandonnés par les autorités françaises, furent massacrés par l’armée de libération nationale (A.L.N.), bras armé du F.L.N., à la suite des accords d’Évian, le 18 mars 1962, qui scellèrent l’indépendance de l’Algérie, en juillet. Seuls 20 000 harkis furent rapatriés en France, où ils furent souvent parqués dans des camps précaires. Aujourd’hui, leur population, regroupant les musulmans rapatriés et leurs descendants, est évaluée à 400 000 personnes environ.
Pour en savoir plus, le livre « Harkis, soldats abandonnés » (XO éditions – 2012) est à conseiller. Un album de témoignages recueillis par le Fonds pour la mémoire des Harkis, accompagnés de très belles photos. La préface est signée Pierre Schoendoerffer, mis à l’honneur à Saint-Quay-Portrieux dans la cadre du cycle cinématographique « Mémoires des Guerres d’Indochine et d’Algérie« , tous les jeudis du mois d’octobre (affiche ci-dessous)
Tous les détails sur le site du cinéma Arletty en cliquant ici.
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