La Borne de la Liberté a trouvé sa place
La semaine « Phare West » est dédiée à l’imaginaire américain sous ses multiples formes. L’occasion était belle de remettre en état puis d’inaugurer la « Borne de la Liberté », offerte par le comité des fêtes de Plourhan en remerciement du soutien aux « Rétrovailles ».
Cette borne kilométrique, similaire à celle du rond-point de Pordic par exemple, se situe sur la voie symbolique de la Liberté créée par le Colonel Guy de la Vausselais, à l’image de la Voie Sacrée de Verdun. Un parcours qui part de sainte-Mère l’Eglise, la « borne zéro » et qui commémore la victoire des Alliés à l’issue de la seconde guerre mondiale et la libération de la France, de la Belgique et du Luxembourg.
Symbole de l’amitié qui rassemble les nations française et américaine, unis par le sceau de l’histoire, la borne a été érigée dimanche dernier à proximité du rond-point de la France Libre, qui en la circonstance porte bien son nom, et de la plaque en hommage au réseau de Résistance Oaktree, apposée l’année dernière lors des cérémonies commémorative du 8 mai 1945.
À l’invitation du maire, Thierry Simelière, Éric Beaty, l’attaché économique du consulat des États-Unis, avait fait le déplacement. Chacun a pu salué sa gentillesse et sa grande disponibilité.
En écho à l’allocution du maire, au cours de laquelle hommage a été rendu à la Résistance, M. Beaty a tenu également a décoré Bernard Lechaux, dernier survivant du Viking et rescapé de Dachau, de l’emblème officiel de l’ambassade américaine.
Cette borne est une copie conforme de l’originale, avec les 48 étoiles du drapeau américain de l’époque rappelant que les combattants sont venus de chacun de ces états.
Et sur laquelle on retrouve aussi une torche jaillissant de l’océan, symbole emprunté à la statue de la Liberté.
Au centre de la borne le symbole « 0 » avec le «A » à l’intérieur expriment le régiment de la 3è armée américaine.
Il faut savoir que cette 3ème armée avait créé son sigle lors de son premier débarquement en 1918. D’où « O » pour « occupation » et « A » pour « armée » car cette dernière avait occupé en tant que libérateur le sol français.
Enfin, les vagues inspirent « les sanglots longs des violons de l’automne blessent mon cœur d’une langueur monotone» (inspiration du poème « Chanson d’Automne de Paul Verlaine, paru dans « Poèmes Saturniens » en 1866. Sa première strophe, légèrement altérée, a été utilisée par Radio Londres en juin 1944, peu avant le débarquement en Normandie).
(« langeurs » et non « longueurs » / Et c’est évidemment une oeuvre de Verlaine et non de Joachim du Bellay comme indiqué par erreur : nos excuses pour ces erreurs initiales et merci à nos lecteurs attentifs)
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