La promenade enchantée
Après les concerts offerts par « Les 3B » aux enfants et aux résidents de l’EHPAD vendredi dernier (voir article précédent), « Les Ballades avec Brassens » sont montées en puissance au fil du week-end.
Dès samedi soir, le Centre de Congrès était archi-comble pour accueillir le guitariste virtuose Rodolphe Raffalli et la chanteuse Renée Garlène, accompagnés par les frères Gastine (David à la guitare et Sébastien à la contrebasse). Un concert où le répertoire de Brassens s’est teinté de sonorités jazzy, swing, voire brésiliennes. Une réinterprétation unique et délicate qui a largement séduit le public.
Renée Garlène : « Voilà quelques années, j’ai intégré «l’univers Brassens». Et depuis, sincèrement, je ne cesse de rencontrer des gens sympas, généreux et motivés. Des bénévoles qui se démènent pour partager leur passion avec le plus grand nombre en organisant ce type de rendez-vous. Merci et bravo !«

Dimanche, les « Ballades » ont investi les abords de la plage du Casino pour le moment fort du week-end. Seul avec la guitare en bandoulière, en groupe ou façon chorale… Jeunes et moins jeunes, hommes et femmes, aguerris et débutants, Bretons, Normands, Parisiens… Dans une bonne humeur contagieuse, ils étaient plus de 200 musiciens et chanteurs à rendre hommage à leur manière au chanteur-poète natif de Sète.
Il y avait là des « puristes » respectant à la ligne l’œuvre de l’artiste alors que d’autres se laissaient aller à des versions plus libres et personnelles. Peu importe au final, le but était avant tout de faire plaisir (et de se faire plaisir).
Sous un soleil radieux, ce rendez-vous populaire par excellence a drainé à un public dense. Bercés par une douce ambiance, les spectateurs se sont promenés tout l’après-midi de scène en scène, picorant de-ci de-là une chanson et fredonnant souvent quelques paroles qu’ils ont au cœur.
L’année prochaine, « Les Ballades avec Brassens » retournent à Rennes pour leur 16ème édition. Avant de revenir à Saint-Quay-Portrieux en 2021 ? Au vu de l’engouement suscité par ce premier rendez-vous quinocéen, la question ne se pose plus vraiment…
