1ère pierre du Centre technique municipal
L’édification du nouveau Centre technique municipal avance à grands pas. Tous les partenaires du projet (ville, architecte, entreprises) ainsi que le personnel des services techniques quinocéens se sont donné rendez-vous mardi après-midi au parc d’activités de Kertugal pour la pose symbolique de la première pierre. L’occasion de faire un point complet sur le chantier.

Pour rappel, le centre technique est actuellement basé rue Duguesclin, sur le site de l’ancienne gare du Portrieux. Alors que d’autres locaux excentrés (sous-sol de l’hôtel de ville, préau des logements de Kertugal, espace loué à l’établissement Cras Nautique) permettent de stocker différents matériels en lien notamment avec la saisonnalité (décors et mobilier pour les festivités, podiums…).
« Vétusté du site actuel qui date de près de 40 ans et locaux disséminés un peu partout sur la commune : nous sommes partis de ce double constat pour envisager un nouveau projet respectueux des normes de sécurité et d’hygiène. Un outil destiné aussi à améliorer significativement les conditions de travail et notre fonctionnement au quotidien » contextualise le maire, Thierry Simelière.
Le Conseil municipal donne donc son accord sur le principe du transfert en septembre 2016. Un cahier des charges, synthétisant les attentes et les besoins de la ville, est alors élaboré par la direction technique. Le personnel est associé à la démarche, ainsi que le Centre de gestion des Côtes-d’Armor pour la partie ergonomie.
Suite à l’appel d’offres, la maîtrise d’œuvre est confiée à un groupement d’entreprises composé du cabinet briochin SABA Architectes, d’Ingetudes Ouest (Lanvallay), d’Atec Ingenierie (Langueux) et de Quarta Géomètre (Saint-Brieuc). Et en octobre 2018, la commune acquiert officiellement les parcelles de Kertugal (10 548m2) auprès de l’Agglomération.
2 300 m² de surface utile
Le nouveau Centre technique sera organisé par pôles permettant d’identifier clairement les différentes fonctionnalités et s’articulera de part et d’autre de l’entrée en deux bâtiments, pour une surface utile d’environ 2 300 m² au total :
- le bâtiment A (photos ci-dessous) abritera les bureaux de l’encadrement, les vestiaires, le magasin général, la salle de réunion-restauration, l’atelier électricité–plomberie et des espaces de stockage dédiés principalement aux festivités ;
- alors que le bâtiment B hébergera les espaces de travail des pôles menuiserie, peinture, ferronnerie, espaces verts, voirie, bâtiment et le stockage commun des engins et véhicules.

La partie Ouest du site accueillera les espaces extérieurs de stockage et de travail des espaces verts. Un certain nombre d’équipements (aire de lavage, citerne de récupération des eaux pluviales de 30 000 litres, parcs à granulats et zone de tri) viendront compléter les aménagements.
2,6 M€ HT d’investissement
Les travaux démarrés au mois de février, n’ont été que légèrement impactés par la période de confinement. Les opérations de terrassement ont en effet pu se poursuivre et la reprise des activités s’est faite très rapidement en mai dernier. Le planning table donc sur une livraison fin mai 2021.

Le coût global de l’opération est d’environ 2 600 000 € HT dont :
- Acquisition des terrains : 230 000 € HT
- Honoraires d’études : 184 000 € HT
- Travaux : 2 170 000 € HT
- Éclairage public sous maîtrise d’ouvrage public : 16 000 € HT
Un investissement dont il faut déduire une aide financière de l’État de 125 000 €, attribuée à la commune au titre de le Dotation d’équipement des territoires ruraux (DETR 2019).
« De plus, l’emplacement laissé vacant par le centre technique sur le site de l’ancienne gare permettra une opération d’aménagement foncier. Cette vente de terrain sera une ressource supplémentaire importante pour la ville, complète Thierry Simelière. Cela nécessite une modification du Plan local d’urbanisme que nous allons engager prochainement. À terme, et pour l’instant, nous imaginons un lotissement. 4 promoteurs étaient déjà sur les rangs et 2 autres viennent de se manifester. Nous arbitrerons en fonction d’un juste équilibre entre proposition tarifaire et qualité du projet ».

Source : note de la Direction des Services Techniques de la commune.