Retour sur Quay des Plumes
Ce mardi 28 octobre, à la sortie de l’assemblée générale de l’association, sa présidente, Malika Boulais,se montrait satisfaite de l’édition 2014 du salon littéraire quinocéen. « Il est toujours difficile de chiffrer précisément le nombre de visiteurs. 1600 ? 1800 ? Ce qui est sûr, c’est que l’affluence dépasse celle de l’année dernière ». Un succès qui s’explique en grande partie par la qualité des intervenants présents.

B. Bertin au contact du (jeune) public
L’animation jeunesse de Bruno Bertin, créateur de la BD Vick et Vicky, a ainsi séduit une centaine d’enfants. « Cette proposition faite à un public jeune est à reconduire en 2015. Cela permet à Quay des Plumes d’élargir son audience à une cible plus familiale. » La chasse au trésor organisée par la Bibliothèque pour Tous allait d’ailleurs dans le même sens.

Table ronde avec F. Grégoire, JC Perazzi et L. Frétigné
Quant aux tables rondes, elles ont toutes été saluées pour la qualité et la richesse des échanges. Initialement programmées pour une heure, elles ont d’ailleurs allègrement dépassé le temps imparti. « Nous avons savouré cette réelle interactivité. L’ensemble des intervenants étaient très ouverts à la discussion, au débat. Du traitement des faits divers à l’actualité sur le web, en passant par les règles de sélection de l’information, nombre de sujets passionnants ont pu être abordés. »
Mention spéciale à Yves Dewulf, journaliste à France Télévisions, qui au dire d’un visiteur, « a su embarquer l’auditoire dans une vraie histoire tout en expliquant clairement l’évolution technologique de son métier. Il n’y avait qu’à s’asseoir, écouter et se laisser embarquer… »
Autre moment attendu, la présence des 26 auteurs de l’ouvrage collectif « Six hommes sans histoire(s) », publié aux éditions de la Gidouille, devait permettre de
lever le mystère sur cette fameuse photo qui les a tant inspirés. A la demande compréhensible des lecteurs, le secret sera finalement gardé. Ce qui n’a pas empêché les écrivains de disserter sur leur source d’inspiration. Pour l’un, ce fut le banc (oui, oui, le banc…) sur lequel sont assis les personnages qui a alimenté sa plume. Pour un autre, le palmier (non visible sur la couverture) lui a inspiré un rapprochement avec l’Amérique latine et les troubles du début du 20ème siècle au Mexique. Bref, une plongée fascinante dans la complexe mécanique de création littéraire.
Ajoutez à tout cela la qualité saluée du site internet de l’association (ici), la disponibilité et la gentillesse des auteurs, une ambiance simple et conviviale, et vous obtenez un salon de premier ordre. Année après année, Quay des Plumes est attendu et reconnu. Suite au prochain chapitre…
Mots-clefs : salon littérature saint-quay-portrieux quay plumes
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